Doué·e·s/zèbres : l'anticonceptualisme est antipédagogique
J'ai récemment coanimé une activité visant à définir les besoins de mentorat d'élèves doué·e·s de 1re et 2e secondaire. Or, même si elles et ils avaient tou·te·s une identification faite à partir d'une évaluation neuropsychologique, il fallait éviter de mentionner le terme «douance». Ainsi, on leur a dit qu'on les avait rassemblé·e·s étant donné qu'elles et ils avaient en commun de grandes curiosité et créativité. Le local dans lequel se passait l'activité arborait un portrait de zèbre, soit le nom que se donnent souvent des personnes doué·e·s ne voulant pas porter l'étiquette de «douance» (Québec) ou de «haut potentiel» (Europe). De ce que je peux constater, cette tendance à s'opposer à la catégorisation est courante dans le monde de l'éducation. Moi qui arrive dans ce domaine après un long moment en santé, je ne peux qu'en rester perplexe. Je comprends que l'étiquetage a ses dangers. Du côté des professionnel·le·s qui l'utilisent, il y