L'éducation moins la vérité : que resterait-il à enseigner?
L'UQAM est une terre de diversité, pour ne pas dire un terreau fertile pour les contradictions. En parallèle du militantisme qui se met des oeillères et est incapable de remettre en question l'étroit éventail de vérités auxquelles il adhère, il y a – surtout en éducation – une tendance à ne plus adhérer du tout à l'idée de vérité. Ou sinon, on garde le mot mais on liquide la chose en disant que « chacun a sa vérité ». Comme le concept de vérité n'a d'utilité que si on parle d'idées consensuelles, aussi bien avouer clairement qu'on suggère l'idée qu'il n'y en ait plus. Mais encore, je suppose que soutenir cette idée reviendrait à accepter d'en débattre avec les tenants de la classique vérité consensuelle, et qu'il faudrait alors constater et admettre qu'il n'y a plus aucun sens à débattre, même, si la recherche de vérité n'est pas impliquée. J'écris « surtout en éducation », mais ce n'est pas assez précis. Si l