Anxiété évaluative et excellence : jeter le bébé avec l'eau du bain
Même si beaucoup d’étudiant·e·s du labo de ma directrice de doctorat se penchent sur l’anxiété évaluative (la branche de l’anxiété de performance qui concerne les tests scolaires), j’avoue ne pas en être un expert moi-même. Ceci dit, à travers mon exposition à mes collègues, mes apprentissages autodidactes et mon habituelle tendance à aller au fond des choses, je me suis monté une réflexion sur le sujet que je considère pas pire du tout. Elle est ressortie hier à l’occasion d’une discussion dans le cadre d’un séminaire – qui avait la chance de n’être pas que théorique, puisque nous parlions de nos propres expériences. J’en tire plusieurs constats. D’abord, que l’anxiété évaluative semble considérée avec le sérieux d’un trouble psychiatrique inscrit au DSM-5. En fait, ni cette anxiété, ni la plus large anxiété de performance n’y sont. Le diagnostic officiel qui s’en rapproche le plus pourrait être celui de trouble d’anxiété sociale, plus général dans l’exposition qui le déclenche. Mais