Quand les pédagogues n’apprennent plus : mon expérience avec Baillargeon, Bissonnette, Boyer et cie
Une grande partie de la recherche en éducation se demande quelles méthodes pédagogiques les enseignants peuvent employer pour favoriser l’apprentissage. Plus récemment, un autre volet, d’ordre plus psychologique que didactique, se demande plutôt quels sont les états d’esprit des apprenants qui sont les plus à même d’y contribuer. La théorie dans ce domaine oppose l’état d’esprit de croissance (« growth mindset ») et l’état d’esprit fixe (« fixed mindset »). Le lectorat aura déjà compris que le premier état d’esprit est plus bénéfique à l’apprenant. Or les pédagogues ont également avantage à fonctionner avec un état d’esprit de croissance : d’abord pour en donner un exemple à leurs apprenants, ensuite parce qu’eux-mêmes, idéalement, continueraient toujours de s’améliorer. Une expérience que j’ai vécue récemment avec certains grands noms de la pédagogie québécoise m’a fait réfléchir à toutes ces questions dans l'action. C’est parce que j’y vois une parfaite occasion d’illustrer un po